Nouveau : publication du rapport de Protect Humanitarians – “Renforcer la prise en charge du personnel, la santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS) des travailleurs humanitaires”

Ce rapport est issu de l’atelier de deux jours organisé par Protect Humanitarians, à la Fondation Roi Baudouin à Bruxelles, en Belgique, sur le thème : “Renforcer la prise en charge du personnel, la santé mentale et le soutien psychosocial (MHPSS) des travailleurs humanitaires”.

Pendant ces deux journées, les participants ont pris part à des échanges riches sur les obstacles rencontrés, les bonnes pratiques à promouvoir, ainsi que les priorités à définir pour améliorer le soutien au personnel humanitaire, avec une attention particulière portée aux acteurs locaux en première ligne.

Dans ce rapport, vous découvrirez les points clés abordés au fil des différentes sessions, notamment :

  • Des témoignages d’acteurs humanitaires locaux de terrain ;
  • Les bonnes pratiques, les freins et les lacunes identifiés dans la prise en charge du personnel et le soutien SMSPS ;
  • Des travaux de recherche universitaire et des initiatives de plaidoyer en faveur de la santé mentale et du bien-être du personnel ;
  • Les actions prioritaires à mettre en œuvre par Protect Humanitarians.

Le rapport complet est disponible ICI – cliquez pour le télécharger.

 

 

“Il nous faut affronter une vérité difficile : les travailleurs humanitaires locaux, qui représentent la grande majorité des personnes déployées sur le terrain, sont aussi les moins protégés et les plus exposés. Si nous voulons faire preuve d’une réelle solidarité envers l’ensemble des humanitaires, nous devons faire entendre les voix des travailleurs locaux. Il ne s’agit pas seulement de protection, mais aussi de dignité, de justice et d’équité.”

 

Samah Jabr, Cheffe de l’unité de santé mentale – Ministère palestinien de la Santé Psychiatre et psychothérapeute – Professeure clinique associée, Université George Washington.

 

“Ce déséquilibre entre personnel local et international doit être traité d’urgence : chacun doit être considéré sur un pied d’égalité. Il est essentiel d’ouvrir le dialogue autour de ces questions. Nous devons repenser nos modes de travail et nos relations humaines, sans nous placer dans une posture de sauveurs.”

Achille Bapolisi, Psychiatre – Cliniques universitaires Saint-Luc Hôpital général de Bukavu, République démocratique du Congo.